L’Equateur a retiré sa nationalité équatorienne et la protection diplomatique au créateur de Wikileaks, invitant la police britannique à venir l’arrêter au sein de l’ambassade. Il encourt 5 ans de prison pour « piratage informatique » aux États-Unis, et un an de prison pour violation des conditions de sa liberté provisoire.

Se pose désormais la question de son éventuelle extradition vers les Etats-Unis, où il est inculpé d’association de malfaiteurs en vue de commettre un « piratage informatique », passible d’une peine maximum de cinq ans de prison.

Sur Twitter, WikiLeaks a reproché à ce pays d’avoir « illégalement mis fin à l’asile politique accordé à Julian Assange, en violation du droit international » et d’avoir « invité » la police britannique dans l’enceinte de l’ambassade. Moscou, qui a exprimé à plusieurs reprises sa sympathie pour le fondateur de Wikileaks, a accusé Londres d' »étrangler la liberté », tandis que l’ex-président équatorien Rafael Correa a qualifié son successeur Lenin Moreno de « traître ».

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