On croyait avoir tout vu : les fusées, les voitures électriques, les satellites, les réseaux sociaux. Mais voilà qu’Elon Musk, infatigable démolisseur de certitudes, s’attaque à un nouveau sanctuaire : celui du savoir. Et pas n’importe lequel — Wikipédia, la cathédrale numérique du consensus mou version gauche.
Avec Grokipedia, il veut réintroduire une idée simple, presque subversive dans ce siècle d’opinions : la vérité.
« Toute la vérité et rien que la vérité », a-t-il proclamé.
C’est peu dire que cette promesse sonne comme un coup de tonnerre dans un ciel saturé de récits convenus.
La reconquête du savoir libre
Depuis vingt-cinq ans, Wikipédia règne sans partage. Derrière son apparente neutralité, elle a peu à peu glissé vers un conformisme idéologique. Le « neutre » s’est transformé en « bien-pensant », et la connaissance s’est faite morale.
Musk, lui, ne supporte pas cette tiédeur : il veut rouvrir la porte de la curiosité, du doute, du débat. Il veut redonner au savoir son caractère sacré — non pas celui des dogmes, mais celui de la quête.
Grokipedia naît donc avec une ambition folle : purger le numérique de la propagande et réapprendre à chercher la vérité.
Sur une interface épurée, la plateforme incarne le contraire du brouhaha digital : un retour à l’essentiel.
Un visionnaire en croisade contre le mensonge
Elon Musk, c’est l’esprit pionnier américain dans ce qu’il a de plus classique et de plus fécond : celui qui construit pendant que les autres commentent.
Il n’est pas parfait, il le sait, mais il avance quand même. Là où les bureaucrates discutent de « cadres éthiques », il code. Là où les géants verrouillent les algorithmes, il ouvre les portes.
Son but n’est pas seulement de créer un nouveau site : il veut restituer à l’intelligence humaine la liberté de se tromper, de contredire, de recommencer.
Et si le projet Grokipedia trébuche, il se relèvera. Car Musk ne travaille pas pour l’instant, il travaille pour le siècle.
L’insolence d’un homme libre
Le geste est politique, évidemment. Dans un monde saturé de moraline et de filtres idéologiques, dire « je veux la vérité » devient un acte de résistance.
Grokipedia, c’est une gifle à cette ère du “consensus obligatoire”. C’est une provocation adressée à la caste médiatique mondiale, qui s’était autoproclamée gardienne du vrai.
Là où les institutions prétendent « fact-checker » la réalité, Musk propose de la redécouvrir.
Il fallait oser.
Il fallait, surtout, avoir assez d’indépendance financière, intellectuelle et morale pour se moquer du conformisme de la Silicon Valley.
Elon Musk en a fait un sport de combat.
Un projet plus grand que lui
Grokipedia n’est pas qu’un site : c’est un manifeste.
Le manifeste d’un monde qui refuse d’être nourri au prêt-à-penser. Le manifeste d’un homme qui croit encore que l’intelligence humaine vaut mieux qu’un alignement idéologique.
Et peut-être — osons le dire — le début d’une reconquête spirituelle de la civilisation numérique.
Certains ricanent. D’autres critiquent. Mais l’Histoire, elle, retiendra ceci : au moment où le savoir devenait propagande, un homme s’est levé et a dit non.
Il a dit liberté.
Et il a appelé cela : Grokipedia.