Il y a parfois des familles qui semblent avoir fait carrière dans l’entrave. Les Vallaud en sont l’incarnation parfaite. Depuis vingt ans, ce couple politique formé par Najat Vallaud-Belkacem et Boris Vallaud occupe une place disproportionnée dans la vie publique, avec une constante : défendre un logiciel politique usé, coûteux, idéologique, et dont les conséquences se paient dans la vie quotidienne des Français.
On les entend partout, ils conseillent tout le monde, ils se pensent encore incontournables. Pourtant, leur héritage politique est limpide : abîmer l’école, alourdir la dépense publique, entraver l’entreprise, sanctuariser les corporatismes, et répéter que si la France ne va pas bien, c’est qu’elle n’est pas « assez à gauche ».
Najat Vallaud-Belkacem : l’école transformée en terrain d’expérimentation idéologique
Quand elle arrive Rue de Grenelle, l’école républicaine est déjà fragilisée. Mais sous son ministère, elle devient le laboratoire où l’on applique des concepts universitaires déconnectés du réel.
— Réforme du collège : nivellement par le bas, disparition partielle du latin, des sections bilangues, des parcours exigeants.
— Réécriture des programmes : l’idée, jamais assumée clairement, qu’il vaut mieux apprendre à « débattre » qu’à savoir.
— Introduction de logiques pédagogiques où l’on remplace l’effort par l’affect.
Pendant que la Chine forme des ingénieurs, la France débat pour savoir si l’excellence n’est pas en elle-même une forme de « discrimination ». Résultat ? Une école affaiblie, des professeurs démoralisés, et des élèves qui sortent avec moins d’outils intellectuels qu’avant.
Et aujourd’hui encore, Najat Vallaud-Belkacem continue d’expliquer doctement dans les médias que tout allait très bien — (on le sait, pour la gauche, le problème, c’est le réel.)
Boris Vallaud : le gardien du temple de l’immobilisme économique
Boris Vallaud, c’est l’autre jambe du dispositif. L’homme qui dit toujours non.
Non aux réformes.
Non à la réduction de la dépense.
Non à la responsabilisation.
Non à la liberté économique.
Toujours cette certitude tranquille : l’État doit tout gérer, tout payer, tout prévoir. Même si l’État n’en a plus les moyens. Même si la dette s’emballe. Même si l’investissement privé fuit. Même si les Français croulent sous les impôts.
Ces derniers mois, alors que le gouvernement cherche tant bien que mal à rétablir l’équilibre budgétaire, le voilà à la manœuvre, dans l’ombre, multipliant pressions, tribunes, influence parlementaire, pour s’assurer que les choix rationnels soient évités à tout prix. L’important n’est pas que la France respire — mais que l’idéologie reste intacte.
C’est l’éternelle doctrine Vallaud : plutôt l’échec que l’adaptation.
Le couple symbole d’une gauche qui ne renonce jamais à gouverner, même quand elle a perdu
Les Vallaud ne représentent pas simplement deux personnalités politiques. Ils symbolisent une matrice. Celle d’une gauche persuadée qu’elle a un droit naturel à orienter le pays. Même lorsque les urnes ont tourné la page. Même lorsque la société n’adhère plus.
On les retrouve dans les partis, les think tanks, les médias, les maisons d’édition. Ils continuent de parler au nom de « la République », alors qu’ils n’en représentent plus qu’une minuscule – et ridicule – fraction surannée. Ils tiennent les discours, valident les mots d’ordre, veillent à ce que rien ne change vraiment.
Ce n’est pas un projet politique : c’est une prise en otage du réel.
Et pourtant, le pays avance malgré eux
Néanmoins, quelque chose a changé : les Français ont compris. Le logiciel qu’ils défendent n’a plus de prise sur le monde d’aujourd’hui. La France souffre de lenteurs, de charges, de blocages, de moralisme administratif — exactement ce que les Vallaud défendent depuis vingt ans.
La société veut respirer.
Eux veulent l’encadrer.
La société veut créer.
Eux veulent réglementer.
La société veut réussir.
Eux veulent « corriger ».
Nous n’avons plus affaire à des responsables politiques : mais à des administrateurs du déclin.