Le PVV est crédité de 35 des 150 sièges parlementaires, devant l’alliance travaillistes-écologistes dirigée par l’ancien Commissaire européen Frans Timmermans, qui obtiendrait 25 sièges. Le Parti libéral (VVD) du Premier ministre sortant Mark Rutte, qui a présenté sa démission en juillet, se classe troisième avec 24 sièges. 

Cet écart est bien plus important que ne le laissaient anticiper les enquêtes d’opinion. Les sondages de sortie sont traditionnellement fiables dans le pays, avec une marge d’erreur d’à peine deux sièges, ce qui laisse à penser que Geert Wilders aura effectivement la charge de former un nouveau gouvernement. 

Au cours d’un discours de victoire, le chef de file du PVV, anti-Europe et anti-islam, a promis mercredi soir de mettre fin “au tsunami de l’asile et de l’immigration”, déclarant qu’il allait “rendre le pays aux Néerlandais”.

Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a salué sur X (anciennement Twitter) « les vents du changement » après la victoire annoncée de Geert Wilders. La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale française, Marine Le Pen, a félicité Geert Wilders et son parti pour « leur performance spectaculaire ».

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