Une employée de 34 ans a porté plainte au début du mois d’août après avoir été agressée sexuellement par un détenu de la prison de la Santé dans le 14e arrondissement de Paris. Fortement marquée, elle veut désormais comprendre quels ont été les dysfonctionnements qui ont permis la commission de cette agression.

Devant les enquêteurs, la jeune femme a raconté que l’homme l’a forcée à s’asseoir, a glissé sa main dans son pantalon, lui a touché les fesses et a tenté de la pénétrer avec ses doigts. Selon son récit, au bout d’une quinzaine de minutes, et alors que personne n’est intervenu entre temps, la trentenaire parvient à se dégager et le détenu s’enfuit lui de la buanderie. La scène n’a pas été filmée.

L’avocat de la victime déplore que sa cliente ait pu se retrouver seule pendant 15 minutes, sans que personne ne s’en rende compte, en présence d’un détenu poursuivi pour viol dans une pièce non équipée d’un système de surveillance.

« Il me plaque sur l’armoire, commence à me pincer les seins, à mettre sa main dans ma culotte… »

Amin L. a été mis en examen le 18 août dernier pour « tentative de viol, agression sexuelle et refus de se soumettre à la signalisation. Depuis ? Le détenu a semble-t-il été transféré au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne). 

Print Friendly, PDF & Email