Selon le dernier sondage d’opinion de SVT/Novus publié lundi, le parti eurosceptique des Démocrates de Suède (SD) aurait le soutien de 21,5 % des électeurs appelés aux urnes le 11 septembre prochain. Il devance donc largement le principal parti d’opposition, le parti modéré de droite, qui obtiendrait 17,4 %.

Ce nouveau sondage révèle que les Démocrates de Suède sont le deuxième plus grand parti de Suède après les Sociaux-démocrates au pouvoir et ceci pourrait permettre au leader des SD, Jimmie Åkesson, de devenir Premier ministre.

Or, compte tenu de ce nouveau sondage, M. Åkesson a été interrogé sur la formation d’un gouvernement lors d’une interview à la radio suédoise.

Le leader du SD a déclaré qu’il ne veut pas faire d’annonce avant les élections, ni sur le fait de savoir s’il revendiquera le rôle de Premier ministre si son camp arrive en tête, ni si le SD demandera à faire partie d’un futur gouvernement de droite.

« Je ne pense pas que je devrais rester là et tracer des lignes rouges sur ce à quoi le gouvernement devrait ressembler pour le moment. Nous devrons décider de cela après les élections. Si ça ne tenait qu’à moi, je serais dans un gouvernement majoritaire, mais je n’ai pas le droit de faire ça tout seul », a-t-il déclaré à P3.

La relation entre les modérés et les démocrates suédois a souvent été évoquée à l’approche des élections. Le leader de l’opposition et du parti modéré, Ulf Kristersson, a fermé la voie à ce que le parti d’extrême droite soit autorisé à siéger dans un éventuel gouvernement de droite, mais a laissé la semaine dernière la possibilité au parti SD de jouer un rôle sur la scène politique.

« Je veux leur donner une influence sérieuse sur laquelle nous nous mettons d’accord avant l’élection du gouvernement. Que nous ayons une vision commune de ce que nous voulons réaliser et que nous ayons des objectifs concrets », a déclaré M. Kristersson à DN.

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