Encore un sabotage. Encore des milliers de voyageurs bloqués. Et encore une fois, la même rengaine : « la piste de l’ultragauche est envisagée ». Envisagée, oui. Jamais assumée, jamais combattue frontalement.
Et pourtant, tout le monde le sait : il existe en France un terrorisme idéologique qui ne se cache plus. Il brûle des câbles, détruit des infrastructures, s’attaque à la collectivité — au nom de la « lutte contre le capitalisme », de « l’écologie radicale » ou d’une haine maladive de l’ordre et de la France.
L’ennemi intérieur, mais sans nom
Un « incendie volontaire » sur les lignes du TGV Sud-Est, des retards en cascade, des trains déviés, des voyageurs pris au piège : voilà la France du quotidien.
Un pays où l’on peut paralyser le réseau ferroviaire le plus performant d’Europe sans que personne ne parle de terrorisme, sans que les ministres osent nommer les coupables, sans qu’aucune force politique ne demande de comptes à ceux qui couvrent, minimisent, ou excusent.
La vérité, c’est que la violence d’extrême gauche ne choque plus. Elle est devenue une sorte de bruit de fond. On s’indigne poliment, on promet une enquête, on passe à autre chose.
Si c’était la droite, il y aurait des plateaux entiers, des éditoriaux, des commissions d’enquête. Mais là ? Rien. Silence. Pas un mot de la grande presse sur la radicalisation rouge qui sape nos infrastructures, bloque nos universités et incendie nos dépôts.
Le pays tenu en otage par les nouveaux vandales
Ce sabotage ferroviaire n’est pas un simple fait divers. C’est un acte politique, au sens fort du terme : faire mal à la nation pour lui faire peur.
C’est une stratégie ancienne — celle de l’attaque du réseau, du sabotage économique, de la désorganisation du pays pour affaiblir l’État.
Et pendant ce temps, des milliers de Français sont cloués dans des gares, fatigués, exaspérés, payant le prix fort d’une guerre qu’ils n’ont pas déclarée.
L’État dépense des centaines de millions d’euros pour sécuriser les lignes, mais refuse d’affronter la racine du problème : une mouvance violente, structurée, protégée par une partie de la gauche culturelle et syndicale.
Ces gens ne se cachent même plus. Ils s’affichent, revendiquent, justifient. Et le pouvoir recule.
La gauche morale et le désordre réel
On nous répète que la menace viendrait toujours d’un autre bord. Que la seule violence politique dangereuse serait celle du « populisme ».
Mais le réel, lui, ne ment pas : depuis des années, c’est bien l’ultragauche qui attaque. Les ZAD, les black blocs, les groupuscules écologistes radicaux — tous œuvrent avec la même méthode : incendier, bloquer, paralyser, casser.
Et qu’obtiennent-ils ? Des plateaux de télévision, des indulgences universitaires, et parfois même des subventions culturelles.
C’est la France à l’envers : celle où celui qui détruit le bien commun est excusé, pendant que celui qui travaille est suspect.
Reprendre le contrôle, ou s’habituer à la décadence
Le ministre des Transports l’a dit : « Le réseau ferroviaire, c’est le patrimoine des Français. »
C’est vrai. Mais alors, pourquoi ce patrimoine est-il laissé à la merci des incendiaires ? Pourquoi notre pays semble-t-il accepter l’idée que l’on puisse brûler ses lignes, casser ses trains, ruiner ses ponts — sans que rien ne change ?
Ce n’est plus seulement un problème de sécurité : c’est un problème de civilisation.
La France a le choix : reprendre le contrôle de son territoire et de ses infrastructures, ou s’habituer à vivre sous la menace permanente des casseurs politiques.
Et pour cela, il faudra un jour appeler les choses par leur nom : oui, l’ultragauche est devenue un danger national.