Interrogé à l’Assemblée nationale sur l’équité du procès irakien qui a abouti à ces condamnations à mort, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a apporté de nombreux éclaircissements.

« Je voudrais vous dire, contrairement à ce que j’entends ici et là : le procès est équitable »

« Les audiences sont publiques, les procès sont conduits par un magistrat du siège, assisté de deux assesseurs, a-t-il précisé. Le réquisitoire est conduit par un procureur. Un greffier consigne en direct l’intégralité des débats. L’avocat est présent et, s’il y a un problème de traduction, l’ambassade elle-même fournit les interprètes. Le juge énonce les charges en début d’audience, le prévenu se voit offrir la parole tout au long de l’audience, l’avocat intervient quand il le souhaite. »

Il s’agit de « terroristes, bien connus de nos services », a lancé Jean-Yves Le Drian« Ces sept ressortissants, et il y en aura sans doute d’autres, sont bien connus de nos services pour action terroriste contre notre pays », a-t-il ajouté.

Reste que ces condamnations à mort n’émeuvent pas grand monde, hormis quelques ONG dont c’est le fond de commerce. La France ne condamne plus ses traitres au peloton d’exécution. Elle laisse d’autres s’en charger. C’est peut-être aussi bien ainsi.

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