Suite à notre premier article sur la mainmise des gauchistes sur certains lycées français de l’étranger, vous nous avez envoyé d’autres informations, concernants trois lycées du réseau AEFE. En fait, peu à peu se lève le voile sur un monde clos, dans lequel des enseignants et des cadres font à peu près ce qu’ils veulent, contrôlés de très loin par une administration qui est elle-même ultra-« progressiste » et moralement permissive.

Voici donc les trois dossiers dont nous avons été informés, qui méritent bien sûr d’être approfondis. Si vous êtes en possession d’informations plus précises ou supplémentaires, n’hésitez pas à nous en faire part.

1. LYCÉE FRANÇAIS DE BARCELONE

Un présumé abus sexuel a eu lieu au sein de la garderie du lycée français de Barcelone. Un employé aurait commis des attouchements sur les parties intimes de 2 fillettes de 3 et 5 ans. 

Nos confrères du Figaro ont recueilli le témoignage de la famille d’une des petites filles qui a subi des attouchements sexuels au sein du lycée. Extraits :

Dès octobre, la famille de Clara (prénom modifié) s’inquiète. Les parents surprennent leur fille, âgée alors de quatre ans, en train de caresser ses parties intimes. «Clara me dit que c’est une amie qui lui a appris ces jeux lorsqu’elles vont ensemble aux WC», rapporte la maman. Le couple en discute, évoque la phase normale de la découverte du corps des enfants, mais avertit le soir même le directeur de la maternelle et demande un rendez-vous. Le directeur, par e-mail puis en réunion, dédramatise et reprend ces termes de «découverte du corps». Au cours des semaines et des mois suivants, les parents, qui trouvent les gestes étonnamment précis, demandent, à plusieurs reprises et par écrit, de ne pas laisser seules les deux filles, en particulier aux toilettes et lors de la pause déjeuner, évoquée par Clara.

La famille observe des changements de comportement. «Elle se rongeait les ongles, se mettait à manger énormément et à faire des cauchemars»,dit sa mère. Qui, faute d’éléments alors, attribue ce malaise à de la jalousie envers le petit frère de Clara. Un classique de fratrie. «Et puis arrive le samedi 18 mars. Je la surprends à nouveau. Elle me dit alors “C’est le monsieur qui me montre à faire ça”», raconte-t-elle. Calmement, la maman interroge la petite fille qui décrit avec ses mots d’enfant les gestes déplacés d’un surveillant, et qui concerneraient plusieurs de ses camarades. «Il nous tire de force dans les toilettes, il nous prend les mains pour nous dire de nous frotter…», rapporte Clara. Elle évoque non seulement des attouchements, mais aussi ce qui semble être des fellations et des pratiques scatologiques. Clara mentionne enfin des photos ou des vidéos prises par l’individu sur son téléphone et des menaces de représailles. «Il dit que si je raconte, il va mettre une bombe à l’école et pour mes parents», confie-t-elle à sa mère.

2. LYCÉE FRANÇAIS DE BUCAREST

Le proviseur – une femme – aurait été poussée à la démission de son poste (avec retour en France…) suite à son comportement inadapté envers des enseignants et passif-agressif envers des parents.

Des parents d’élèves accusent même ce proviseur de refuser l’inscription de leur enfant pour des raisons politiques – la famille étant plutôt identifiée traditionnelle, etc. C’est un dossier qui pourrait partir en justice, le lycée se retrouvant alors sur le banc des accusés uniquement par la faute du proviseur, par ailleurs démissionnaire.

D’autres parents nous signalent également une opacité financière totale de la fondation qui gère l’école française de Bucarest Anna de Noailles. C’est donc un lycée sur lequel nous essaierons d’obtenir plus d’informations. Ecrivez-nous si vous en avez.

3. LYCÉE FRANÇAIS DE MONTRÉAL

Un enseignant du lycée français de Montréal a été inculpé pour agression sexuelle sur l’une de ses élèves et harcèlement sexuel sur plusieurs autres, selon des documents de la justice québécoise.

Ce professeur de sciences économiques et sociales fait face à une dizaine de chefs d’accusation dont agression et exploitation sexuelle sur une mineure. Les faits se sont produits entre le 1er novembre 2019 et le 31 décembre 2022 et les victimes sont des garçons et filles de 16 à 18 ans.

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