Ce sont nos confrères de l’Obs qui ont déniché cette information qu’on croirait tirée d’un mauvais roman policier…

Un avocat peut-il proposer ses services à une victime de viol, recueillir ses confidences, puis finalement choisir d’assurer la défense de la partie adverse, celle du violeur présumé ?

Cette question d’ordre déontologique n’a rien de théorique dans l’affaire Ramadan. En effet, selon les informations recueillies par « l’Obs », Me Ouadie Elhamamouchi et Me William Bourdon, désignés au début du mois de mai comme conseils par le prédicateur suisse, avaient auparavant été en contact avec deux des plaignantes qui accusent Tariq Ramadan de viol pour devenir leurs avocats. L’OBS a pu consulter plusieurs documents qui attestent de ces échanges.

Des pratiques purement scandaleuses.

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