Nos confrères de Charlie Hebdo ont eu vent d’un étrange « hommage » à Samuel Paty, organisé à Sciences Po Paris, où l’on a entendu des intervenants expliquer que la caricature qu’il avait montrée était « intrinsèquement raciste », ou encore que les familles musulmanes dans leur ensemble considèrent les caricatures comme une violence symbolique.

Charlie Hebdo raconte aussi qu’on a pu entendre Jean-François Chanet, recteur de la Région académique Bourgogne-Franche-Comté. Au cours de son discours, il donne un exemple édifiant. Une cheffe d’établissement a retiré une gerbe déposée par le maire de la ville devant son collège en hommage à Samuel Paty, au motif que celle-ci était… « clivante » ! Elle a ensuite demandé au recteur quel argument elle pourrait donner au maire pour expliquer le retrait de cette gerbe. Clivante ? On demande au recteur des précisions, on pensait n’avoir pas bien compris. Était-ce l’orientation politique du maire qui posait problème ou le fait que ce soit un politique qui dépose une gerbe devant un collège ? Non. Seulement l’inscription. Il était écrit : « Hussard de la République. Victime d’un terroriste islamiste ». Soit la stricte et terrible réalité. « Ça ne devrait pas être clivant », reconnait le recteur. «  À force de monter en épingle les moindres incidents, on finit par se diviser sur des détails. » Pourtant, il n’a pas demandé à la principale de conserver la gerbe. « J’ai répondu que rien n’indiquait que des élus devaient déposer des gerbes devant les établissements scolaires, donc elle n’avait pas besoin de se justifier ».

Chronique de la lâcheté mortifère…

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