À Saint-Raphaël, le maire LR Frédéric Masquelier ose rappeler une vérité trop longtemps étouffée : le communisme a tué plus que le nazisme, et ses victimes n’ont jamais eu droit au même respect mémoriel. En érigeant une stèle dédiée aux millions de morts des régimes communistes, l’élu brise un tabou soigneusement entretenu par la gauche française.
Un crime sans Nuremberg
Cent millions de morts : tel est le bilan des famines organisées, des purges, des camps de rééducation, des exécutions massives menées par Staline, Mao, Pol Pot ou Ceausescu. Mais à la différence du nazisme, le communisme n’a jamais eu son procès de Nuremberg. En France, il a même longtemps bénéficié de l’aura d’un parti qui se targuait d’être « du côté des ouvriers ».
Cette stèle vient combler un vide historique : rappeler que cette idéologie mortifère, encore célébrée par certains, fut l’une des grandes machines à broyer des vies du XXe siècle.
La gauche dans le déni
Évidemment, le PCF a hurlé à la « falsification de l’Histoire ». Ignoble, pathétique, illégale : les mots fusent, les insultes remplacent l’argumentation. Avec eux, PS, LFI et écologistes se rallient à la cause, comme si rendre hommage aux victimes de Staline était une provocation.
Voilà bien le paradoxe français : on déboulonne le grand Colbert au nom d’un anachronisme mais on s’indigne qu’on ose rappeler les crimes d’une idéologie responsable de dizaines de millions de morts au siècle dernier.
Le tabou tombe enfin
Frédéric Masquelier a raison : il faut briser ce silence. Car derrière l’agitation du PCF se cache la peur d’affronter son propre passé. Le parti, qui servit d’antenne au Kremlin pendant des décennies, n’a jamais vraiment fait son examen de conscience. Aujourd’hui encore, il préfère manifester contre une stèle plutôt que de regarder en face les charniers de l’Histoire.
À Saint-Raphaël, une pierre viendra désormais troubler leur sommeil : celle qui rappelle que le communisme n’a pas été une utopie trahie, mais bien une tragédie mondiale.