Gabriel Attal l’a annoncé au milieu d’autres mesures : des départements vont pouvoir expérimenter le retour de l’uniforme à l’école publique. Mais n’est-ce pas un cautère sur une jambe de bois ?

L’école publique française est dans la situation que l’on connaît : les profs – souvent incultes eux-mêmes – n’ont plus aucune autorité, les résultats scolaires sont catastrophiques, la culture générale des Français qui en sortent est une Bérézina, l’islamisation y est rampante et les harcèlements d’élèves par d’autres élèves font des morts. Rien que ça.

Alors, l’uniforme, me direz-vous…

Oui, mais non.

On ne peut décemment regretter l’état de délabrement avancé de l’Éducation nationale et ne pas se féliciter lorsqu’un pas – même un tout petit pas – est fait dans la bonne direction. Et il n’y a qu’à voir qui s’oppose à l’idée du retour de l’uniforme – les gauchistes – pour comprendre que c’est probablement une bonne idée !

Les décisions récentes du ministre ont ceci de positif qu’il est allé les puiser dans une école qui fonctionnait encore. Ce que ne comprennent pas les tenants du modernisme à tout crin, c’est qu’un salubre retour en arrière est parfois bénéfique lorsqu’on a pris un mauvais chemin. Sinon, pourquoi la commande CTRL-Z existerait-elle sur les PCs ?

D’autre part, il est bon de rappeler que dans beaucoup de pays étrangers, les écoliers portent un uniforme. La France post-moderne et post-68 a été l’une des plus avant-gardistes dans la destruction de ce qui est beau et bon, mais dans pléthore d’autres pays, les enfants se réjouissent toujours de ce sentiment d’appartenance qu’un bel uniforme peut exalter.

Il faut donc soutenir le ministre – oui ! – lorsqu’il tente de remettre en place certains aspects qui n’auraient jamais dû être effacés du tableau noir de nos chères têtes blondes : redoublement, uniforme, etc.

La reconquête de l’École passera forcément par ces petits pas. Ne les boudons pas.

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