Selon les premières estimations à la sortie des bureaux de vote, le parti mené par le Premier ministre britannique Boris Johnson remporte une victoire écrasante : 368 sièges contre 191 pour le parti travailliste. Il faut remonter à 1935 pour trouver un résultat aussi mauvais de la gauche britannique.

Le profil psychologique de Jeremy Corbyn n’a évidemment pas aidé le parti travailliste. On sait que de nombreux électeurs traditionnels de gauche ont refusé de prendre le risque d’amener cet homme au 10 Downing Street. Trop dangeureux. Et de récents soupçons d’antisémitisme n’ont pas arrangé ses affaires.

Résultat : le Brexit est de nouveau d’actualité, puisque toute la campagne de Boris Johnson s’est orientée autour de ce thème. Les négociations vont donc reprendre entre la perfide Albion et Bruxelles.

Il faut bien évidemment voir également dans ce résultat impressionnant de la droite britannique un geste fort du peuple qui veut que l’exécutif en finisse avec les atermoiements autour du Brexit. Les appels à « revoter » ont fini de convaincre les électeurs qu’il était temps d’envoyer un signe fort : il est plus que temps d’appliquer la décision populaire issue des urnes, il faut maintenant sortir de l’Union européenne.