

Dans le quartier Saint-Paul de Bordeaux, nos confrères du Figaro sont allés à la rencontre des riverains qui sont au bord de l’explosion. En fait, une association de soins y attire les drogués, générant insécurité et saleté permanentes.
Sa directrice Véronique Latour affirme sans fausse pudeur : « Nous doublons chaque année nos distributions de pipes à crack ».
Une restauratrice du quartier s’offusque : « J’éduque mes enfants dans le respect des valeurs, du travail, de la responsabilité. Je n’ai pas envie que mes impôts servent à payer cela !« . « Ça va péter, on vit avec une pression hallucinante et dans la saleté. Quand des groupes de toxicos se massent (…), que vous voulez passer avec votre poussette, vous faites comment ? », fustige en colère une autre passante, qui décrit des « hommes et femmes chiant et pissant partout »… preuves photographiques à l’appui.
Charlotte, Bordelaise d’origine, emmène les journalistes du Figaro dans la petite rue Saint-Éloi, où les drogués consomment. Ils y jettent partout seringues, déchets (y compris dans son jardin, derrière l’église), s’engueulent, urinent ou défèquent sur les pas-de-porte. Quand elle et son compagnon partent prendre leur voiture au parking Victor-Hugo, rebelote : « À chaque fois c’est un risque, quand il faut les croiser ou les enjamber pour accéder à un escalier ou un ascenseur ». Les sombres anecdotes s’enchaînent, le regard se perd dans le vide… Puis elle fond franchement en larmes : « Mais franchement, qu’est-ce qu’on a fait ? Comment on peut nous laisser vivre ça ? Dites-leur que ce n’est plus possible ! On est à bout ! »