C’est lors d’un discours lundi soir que l’ancien chef de l’État est intervenu s’inquiéter des scènes de violence qui, dit-il “abîment” la République.

“La République française ce n’est pas les scènes de violence auxquelles nous assistons depuis des mois”, a-t-il expliqué lors d’une cérémonie de vœux du numéro 2 des Républicains, Guillaume Peltier.

“Ce qui ne s’exprime plus dans le cadre républicain tourne nécessairement au soulèvement partisan et à la violence sociale”. Avant d’évoquer “ceux qui abîment” l’idée de République “en essayant d’allumer partout des feux de haine et de discorde”.

L’ancien chef de l’État s’est également dit “inquiet de voir l’indifférence” gagner du terrain ainsi que “l’abstention, l’antiparlementarisme et la haine de l’autre”, ces “quatre cavaliers de l’apocalypse républicaine” qui “sont toujours annonciateurs en France des pires troubles politiques”. S’en prenant à ce qu’il a qualifié de “tyrannie des minorités”, il a jugé que “l’identité de la nation doit l’emporter sur les mémoires identitaires”.

Print Friendly, PDF & Email