La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies se poursuit faute d’accord sur des hausses salaires avec la CGT, et avec des conséquences toujours importantes sur de nombreux secteurs d’activité affectés par la pénurie de carburants. Le mouvement social avait déjà été reconduit sur deux sites, jusqu’à mardi pour la raffinerie de Normandie située près du Havre, la plus importante de France, et mercredi pour celle de Donges (Loire-Atlantique).

«Le mouvement a été reconduit dans les trois établissements» de la Mède (bioraffinerie dans les Bouches-du-Rhône), de Feyzin (raffinerie dans le Rhône) et de Flandres (Nord), a indiqué samedi matin à l’AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe, sans donner plus de précisions. «Les faisceaux d’informations que je reçois à droite à gauche, il n’y a pas de soucis, ça tient jusqu’à mardi», avait indiqué vendredi à l’AFP Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe.

«Ici, à Flandres, ce sont les réquisitions qui touchent le moral des grévistes. S’il n’y a pas de réquisitions ce week-end, ça devrait nous aider à passer le week-end», avait-il ajouté. Le tribunal administratif de Lille a rejeté vendredi le recours en référé-liberté déposé par la CGT qui contestait la légalité de la réquisition par la préfecture de personnels grévistes dans ce dépôt de carburant.

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