Le juge avait 48 heures pour se prononcer sur ce «référé liberté» déposé par l’ex-imam de Bagnols-sur-Cèze (Gard), Mahjoub Mahjoubi.

L’axe de défense de l’avocat était que Mahjoub Mahjoubi avait «des attaches familiales qu’il (laissait) derrière lui en France et que les propos qui lui (étaient) imputés (étaient) soit sortis d’un contexte, soit tronqués» et que sa place était en France, «en attendant que la procédure soit débattue sur le fond, dans plusieurs mois, voire dans plusieurs années».

Peine perdue : pour l’instant, Mahjoubi restera en Tunisie. L’imam avait déclaré, le 22 février : «Je me battrai pour retourner en France où je vivais depuis quarante ans. Si le tribunal ne me rend pas justice, je ferai appel, et ensuite je ferai un recours devant la Cour européenne (des droits de l’homme, NDLR).»

En sus, nos confrères du Figaro rappellent que l’imam tunisien pourrait avoir aussi à s’expliquer, un jour ou l’autre, dans le cadre pénal, car il fait toujours l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nîmes pour apologie du terrorisme.

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