C’est une décision qui fait écho à un souhait du Président Macron exprimé il y a trois ans.

Nos confrères du Monde expliquent :

Après le 1er avril 2024, les imams détachés encore présents sur le territoire ne pourront s’y maintenir « sous ce statut » (…) Pour ceux qui sont déjà sur place, il faudra qu’ils changent de statut : à compter du 1er avril, un « cadre spécifique » sera mis en place pour permettre aux associations gestionnaires de lieux de culte de recruter elles-mêmes des imams, qu’elles salarieront directement.

En effet, l’objectif de cette décision n’est pas d’empêcher aux imams étrangers d’exercer sur le territoire français, mais, explique toujours Le Monde :

« de s’assurer qu’aucun n’est payé par un Etat étranger dont il serait fonctionnaire ou agent public ».

C’est donc une opération de lutte contre les ingérences étrangères dans la vie française.

Le gouvernement insiste pour qu’une « part croissante » des imams prêchant sur le territoire soient, « au moins partiellement, formés en France ».

Ceci va dans la direction – inventée par Nicolas Sarkozy – d’un « islam de France » qui nécessiterait la mise au point d’une formation que l’exécutif souhaite « respectueuse des lois et principes de la République ».

Print Friendly, PDF & Email