On ne présente plus Benoît Rayski. Sa belle et longue carrière, de France-Soir à Atlantico, en passant par L’Événement du jeudi, Le Matin de Paris, Globe et Causeur, est comme un parfait témoignage de la fin du vingtième siècle comme de nos illusions. Rayski écrit bien, très bien, même. Il pamphlétise comme vous respirez, avec une maestria qui doit rendre jaloux tout Saint-Germain-des-Prés. Sa culture si européenne transpire entre tous les mots, et la lecture est jouissive, goûtue, gourmande.

Lorsque Les bâtards de Sartre est sorti, en septembre denier, La Lettre Patriote n’existait pas encore. Nous n’avions donc pas encore eu l’occasion d’en faire ici une recension. Mais il est urgent de réparer ça ! Les bâtards de Sartre est un livre petit par la taille et grand par sa qualité. Un de ces livres qu’on achète pour ses amis, leur offrant en leur disant « Il faut absolument que tu lises ça ! »

Il faut lire Les bâtards car c’est une photographie sans concession de notre époque ; celle dans laquelle Marlène Schiappa est une grande prêtresse, celle dans laquelle l’auteur fut classé réac au PSU pour une amusante histoire de mixité, celle dans laquelle être Juif en France commence à devenir très compliqué, tout au moins dans certains quartiers.

Il faut lire Les bâtards car c’est un vade-mecum de l’Homme qui pense, qui refuse de ne pas penser, qui refuse le prêt-à-ne-pas-penser.

Il faut lire Les bâtards car c’est un ouvrage rafraîchissant et d’une intelligence rare.

Il faut lire Les bâtards car Fanon et Sartre en prennent pour leur grade, et que rien que ça, Dieu! que ça fait du bien !

Derrière les mots, vous pourrez détecter l’oeil amusé de Rayski. Derrière ses mots, vous pourrez retrouver votre vie. Et décidément, que ça fait du bien !

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