L’arrêté de la mairie de Mandelieu-La-Napoule interdisant l’accès à ses plages et à la baignade aux « personnes ayant une tenue non respectueuse des règles d’hygiène et de sécurité » avait été attaqué en justice par la Ligue des droits de l’Homme. Le tribunal administratif de Nice a rejeté ce recours, estimant que le texte ne portait « une atteinte grave et manifestement illégale à aucune liberté fondamentale ».

En 2016, plusieurs communes françaises avaient vu leur arrêtés anti-burkini attaqués en justice. Ça n’avait pas encore été le cas de la mairie de Mandelieu-La-Napoule (Alpes-Maritimes), qui interdit, depuis 2012, l’accès à ses plages et à la baignade aux « personnes ayant une tenue non respectueuse des règles d’hygiène et de sécurité pouvant entraver des troubles à l’ordre public ».

Nos confrères de 20 Minutes racontent que le texte a fait l’objet pour la première fois d’un recours de la Ligue des droits de l’homme (LDH).

Le juge des référés a conclu que l’arrêté se justifiait pour « prévenir à la survenance de troubles à l’ordre public » dans « le contexte actuel de cohabitation particulièrement tendue interreligieuse et intercommunautaire ».

Le burkini reste donc interdit à Mandelieu.

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