Une semaine jour pour jour après la déroute historique des Républicains aux élections européennes (8,48%), Laurent Wauquiez a annoncé dimanche soir qu’il quittait la présidence du parti. 

«Au fond, pour le dire assez simplement : les victoires sont collectives, et les échecs sont solitaires. C’est comme ça. Il faut que je prenne mes responsabilités», a-t-il expliqué sur le plateau du 20H de TF1, avant d’officialiser une «décision mûrement réfléchie». «J’ai décidé de prendre du recul et (…) je me retire de ma fonction de président des Républicains».

«Je ne veux pas être un obstacle, à aucun prix. (…) Je veux que la droite se reconstruise», a-t-il poursuivi, avant de confier s’être «remis en question» et s’être interrogé sur «l’écart entre ce (qu’il) est et l’image qui est donnée» de sa personne. «Sans doute, parfois, je suis trop dur. (…) Au fond de moi, ça n’est pas de la dureté mais de la détermination», a-t-il martelé.

Les réactions des faux hommes de droite n’ont pas tardé :

Christian Estrosi a immédiatement réagi : « Il faut désormais créer les conditions d’une droite ouverte et tolérante »

Nous assistons désormais à la mort en direct d’une certaine droite qui n’a fait que trahir ses valeurs originelles depuis 30 ans.

Print Friendly, PDF & Email