On le sait, la Pologne et la Hongrie sont la cible de toute la haine dont sont capables les instances de l’Union européenne, et ce pour deux raisons principales : ces deux nations refusent de participer à la répartition des clandestins souvent musulmans qui envahissent l’Europe.

Or, depuis le début de la guerre en Ukraine, ce sont précisément ces mêmes pays – rejoints par la Roumanie – qui accueillent les femmes et les enfants qui tentent de s’éloigner du théâtre des opérations. À la frontière de la Roumanie avec l’Ukraine, ce sont même les citoyens roumains qui viennent chercher en voiture les familles ukrainiennes qui passent la frontière, pour les recueillir dans leurs maisons.

C’est une leçon envoyée aux traitres bruxellois : oui, la tradition d’accueil des réfugiés fonctionne à plein lorsqu’il s’agit de véritables réfugiés (pas des hommes seuls) venant de véritables pays en guerre (pas de Tunisie ni du Maroc ni de l’Algérie), et – accessoirement – de culture chrétienne. Bref, lorsque ce sont « des nôtres ».

Reste une inconnue : les réfugiés ukrainiens accueillis par la Pologne, la Hongrie et la Roumanie seront-ils décomptés comme tels dans les tableaux Excel de Bruxelles ? Ou alors, un bon réfugié, pour l’Union européenne, c’est forcément un jeune homme musulman ?

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