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«C’est de l’“agrobashing”, déplore Philippe Morin, directeur général de Bridor, auprès de nos confrères du FigaroLe projet est public depuis 2019Maintenant que nous pouvons commencer les travaux, les recours arrivent. On repart pour dix-huit à vingt-quatre mois de procédures. L’usine ne verra pas le jour avant 2027, si elle voit le jour.»

Malgré la promesse de 500 créations de postes et 250 millions d’euros d’investissement, construire une usine de viennoiseries en Ille-et Vilaine, c’est mission impossible pour Bridor, à cause d’opposants écologistes et d’activistes d’ultragauche.

Le projet coche pourtant toutes les cases: réindustrialisation de la France, création d’emplois et exportation d’un savoir-faire français. Mais c’est sans compter sur l’instinct de démolisseur de la gauche.

«J’aimerais investir en Bretagne mais je ne le peux pas, Louis Le Duff, cofondateur du groupe Le Duff (Bridor, Brioche dorée, Del Arte…). Mais face à des opposants au projet, je ne peux pas encore attendre dix ans sans rien faire. Pour accélérer la production, j’ai dû investir à l’étranger.» 

L’entrepreneur breton est d’autant plus consterné qu’après trois ans de procédures administratives, Bridor a obtenu cet été l’autorisation environnementale du préfet, et que la commune avait délivré le permis de construire.

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