Les révélations se succèdent et l’étau se resserre autour de Jean-Paul Delevoye. Une semaine de révélations au cours de laquelle, la presse a dévoilé plusieurs fonctions que le Haut-commissaire aux retraites aurait oublié de déclarer : Administrateur au sein d’un organisme de formation dans le milieu des assurances, membre du conseil d’administration de la Fondation SNCF, ou encore, président d’honneur d’un think tank, Parallaxe, pour lequel il aurait perçu près de 65 000 euros ces deux dernières années.

Si la liste des « oublis » est déjà longue, le Monde révèle samedi 14 décembre deux « nouvelles omissions » de Jean-Paul Delevoye à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui scrute patrimoine et activités des membres du gouvernement afin d’identifier les éventuels conflits d’intérêts.

Jean-Paul Delevoye occuperait le mandat de président de l’Observatoire régional de la commande publique des Hauts-de-France, une structure reliée à la région et à la préfecture qui doit « améliorer et contrôler la transparence des marchés publics ». Un poste où il est question de commandes et de marchés publics. Il siégerait aussi au conseil d’orientation de l’Institut de recherche et débat sur la gouvernance (IRG).

L’ancien ministre serait également président de la coalition « Divisons les délais administratifs par 2 », une entité de l’agence de communication « 40 degrés sur la banquise », ajoute Le Monde.

Pour l’instant, Edouard Philippe soutient Frère Delevoye, et assure le bon peuple de « sa bonne foi ». Belle solidarité dont on voudrait connaître la source…

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