Fort marri de ne pas remonter à la Une des médias qu’il chérit tant, malgré toutes ses tentatives plus ou moins désespérées, l’ancien occupant de l’Hôtel du comte d’Evreux a essayé ce week-end un nouvel angle. Interrogé par le quotidien belge Le Soir, François Hollande a eu une idée saugrenue : faire son mea culpa pour la crise des Gilets jaunes.

Il reconnaît avoir « forcément » une « part de responsabilité » dans la colère exprimée par le mouvement des « gilets jaunes ». L’ancien président de la République affirme, dans cette interview publiée samedi 2 février, jour de l’acte 12 de la mobilisation contestataire, avoir senti qu’une « colère lourde et sourde montait sur des sujets comme les injustices fiscales, la fracture territoriale, et la défaillance de la représentation politique » à la fin de son quinquennat.

En ce sens, il rejoint l’opinion précédemment exprimée par le Président Macron, qui, lorsque François Hollande avait apporté son soutien aux Gilets jaunes, l’avait accusé de « cynisme » et d’être « sans doute plus à l’origine de la situation que nous vivons » que le gouvernement actuel.

Ah, la guerre des chefs…

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