Face à la gauche mélenchoniste, Retailleau veut ériger un cordon sanitaire : il était temps !

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On croyait ce terme réservé au Rassemblement national. On le voyait utilisé par la gauche pour s’arroger un monopole moral et verrouiller le jeu démocratique. Et voilà que Les Républicains retournent l’arme rhétorique du cordon sanitaire… mais cette fois contre les insoumis de Jean-Luc Mélenchon. Mieux vaut tard que jamais.

Car La France insoumise n’est plus simplement un parti radical : c’est une entreprise de sape du pays. Anti-police, anti-armée, anti-nation. Complice des islamistes par calcul électoral, alliée des décoloniaux et des communautaristes par stratégie clientéliste. Chaque candidature LFI est une grenade dégoupillée lancée sur ce qui reste de la cohésion française.


Retailleau siffle la fin de la récréation centriste

Bruno Retailleau l’a dit sans détour : LFI est “la pire menace politique aujourd’hui”. On ne saurait mieux résumer. Enfin un dirigeant à droite qui ose appeler un danger par son nom, sans trembler, sans tourner autour du pot, sans se réfugier dans les formules vides du « ni-ni » macronien.

Car en mars 2026, ce sont des villes entières qui risquent de tomber entre les mains de militants enragés, souvent parachutés, mais bénéficiant d’un soutien ethno-politique bien rodé, à l’image de ce que Louis Boyard a tenté de faire à Villeneuve-Saint-Georges. L’électorat communautarisé, clientélisé et subventionné n’a qu’un moteur : l’hostilité à la France. Et LFI lui parle dans sa langue.

Retailleau, à la tête d’un LR revigoré, entend dresser un barrage ferme et clair, ville par ville, contre cette offensive insoumise. Et pour une fois, on ne nous parle pas d’ennemi “symétrique” ou de renvoi dos à dos. Il s’agit bien de désigner un ennemi intérieur, une gauche rouge-brun-vert, qui n’a plus rien de républicain.

Clientélisme, communautarisme et stratégie de conquête

L’exemple Boyard fait office de cas d’école. Derrière les discours gauchistes, c’est la stratégie du diviser pour régner, avec l’appui de relais islamo-gauchistes et de réseaux locaux mafieux, que LFI déploie dans les quartiers populaires. Ce n’est plus de la politique, c’est du néo-féodalisme urbain.

Et que dire des élus PS qui, tels des zombies honteux, continuent de pactiser avec cette extrême gauche pour sauver des sièges ? Qu’ils se soient ligués contre un Michel Barnier – pourtant tout sauf un radical – prouve que le cartel NFP n’est qu’un camouflage de la chienlit mélenchoniste.

Retailleau a compris que la droite devait arrêter de reculer. Qu’il fallait cesser d’avoir peur des éditorialistes de France Inter et des tribunes du Monde. Que le peuple, lui, n’en peut plus de ces « quartiers perdus de la République » où LFI plante ses drapeaux rouges et verts, ses minarets électoraux et ses guirlandes wokistes.

Une droite enfin offensive ?

Alors oui, le pari est risqué. Le maillage local des Républicains est affaibli. Les grandes villes ont été perdues ou abandonnées à des maires indépendants, parfois peu regardants sur les alliances. Mais l’envie de reconquête existe. Surtout si Retailleau réussit à imposer une ligne claire, sans compromission ni équivoque.

C’est à ce prix qu’une vague bleue, encore timide, pourra se transformer en raz-de-marée civique. Mais il faudra de la cohérence. Et du courage. Car les pressions médiatiques seront féroces. Et les appels à “faire barrage” au RN – vieux réflexe pavlovien de la gauche moribonde – vont pleuvoir. À cette machine à culpabiliser, Retailleau devra opposer un front du bon sens : ni compromission avec les islamo-gauchistes, ni soumission au chantage moral.

Et le RN dans tout ça ?

La vraie question désormais est : le RN jouera-t-il la même partition ? Bardella, à Villeneuve-Saint-Georges, a prouvé qu’il savait désigner le bon adversaire. Mais les municipales seront le test ultime. Si LFI est vraiment « l’ennemi principal », alors toutes les forces de droite devront cesser la guerre fratricide et se concentrer sur la reconquête.

Faute de quoi, le pays continuera à tomber arrondissement par arrondissement, commune par commune, sous le joug d’une idéologie de rupture. Une idéologie qui hait la France, ses racines, sa culture, son histoire.

Retailleau allume un phare. Reste à savoir si la droite – la vraie – osera s’y rallier.

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