Mohamed Mazouz, Franco-Marocain musulman, et Murat Turgut, Franco-Turc musulman, ont été impliqués dans des filières à destination de la Syrie.

Dans l’arsenal mis à la disposition de l’exécutif figure la déchéance de nationalité française, une mesure administrative assez rarement appliquée. Décidée en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou en cas de condamnation pour crime ou délit terroriste, elle est prononcée par un décret signé du premier ministre, après avis conforme du Conseil d’État. C’est ainsi que, le 23 décembre dernier, deux binationaux condamnés à des délits assimilés à des actes de terrorisme ont été déchus.

Comme l’a révélé L’Essor de la gendarmerie nationale, le premier, Mohamed Mazouz, est un Franco-Marocain radicalisé, condamné le 30 novembre 2017 à une peine de 7 années d’emprisonnement, assortie d’une période de sûreté des deux tiers, pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme. 

Le second djihadiste frappé par cette mesure de déchéance de nationalité est Murat Turgut, Franco-Turc radicalisé et militant djihadiste, condamné par le tribunal correctionnel de Paris le 15 novembre 2018 à une peine de 4 ans d’emprisonnement pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme commis en 2015 et 2016.

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