Cocaïne, cannabis et LSD : quand l’entreprise devient un terrain de shoot

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Dans la France d’aujourd’hui, tout fout le camp, même les bureaux. Ce qui, hier encore, tenait lieu d’espace professionnel, structurant, exigeant, se transforme peu à peu en laboratoire expérimental pour salariés défoncés. La drogue en entreprise ? Elle ne progresse pas : elle explose.

Selon les dernières études, la consommation de cocaïne en milieu professionnel a été multipliée par 13 en huit ans. Cannabis, LSD, héroïne et autres joyeusetés suivent de près. Le tout dans une ambiance bienveillante, où l’on vous explique que les horaires décalés, la fatigue ou l’angoisse justifient qu’on se shoote entre deux réunions.


À ce rythme-là, pourquoi ne pas prévoir un minibar de psychotropes à côté de la machine à café ? Les managers vous féliciteront peut-être d’avoir pris votre rail avant la visio : performance oblige.

Le salarié modèle 2025 : shooté mais « bienveillant »

C’est le monde à l’envers. Hier, l’entreprise formait, élevait, exigeait. Aujourd’hui, elle materne, elle comprend, elle accompagne. Un salarié consomme de la coke en open-space ? Vite, un psychologue du travail, une cellule d’écoute, et surtout… pas de stigmatisation.

Quant aux employeurs, ils marchent sur des œufs : surtout ne pas briser le tabou, de peur d’être accusés d’intolérance ou de manquer d’humanité. Résultat ? L’omerta. On ferme les yeux, jusqu’à ce que survienne l’accident. Ou le drame.

Responsabilités inversées

Dans tout cela, le monde d’en haut donne le ton. Cabinets de conseil, agences de pub, milieux artistiques ou start-up du progrès : autant de territoires où « stimuler la créativité » rime souvent avec cachets et poudre blanche. L’idéologie du « no limit », du « toujours plus vite », du « débrider le cerveau » finit par générer ce qu’elle porte en elle : le contournement des limites.

Mais que dire d’un système qui réprime sévèrement un fumeur à la sortie d’un lycée, et ferme les yeux sur les directeurs de projet qui carburent à la MDMA ? Deux poids, deux mesures. Deux Frances, deux morales.

Et si l’on regardait le fond du problème ?

La vérité, c’est qu’on ne veut plus dire que la drogue détruit, qu’elle abîme les corps, les esprits, les équipes. Et qu’il n’y a rien de libérateur à fumer huit joints par jour ou à prendre un cachet de plus « pour tenir le coup ». Il n’y a que de la souffrance. Mais il ne faut pas juger, paraît-il.

Or, il serait peut-être temps de retrouver un peu de courage moral. De dire que le travail n’est pas un exutoire, mais une responsabilité. Que le salarié n’est pas un cobaye, et que l’entreprise, pour fonctionner, a besoin d’hommes et de femmes lucides, fiables, debout.

Il n’est pas interdit de rêver.

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