Cinq ans de prison pour Sarkozy : la vengeance politique a parlé

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Cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé. Tel est le verdict qui vient de frapper Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, dans l’affaire dite du « financement libyen ». Condamné non pas pour corruption – puisqu’aucune preuve directe n’a été trouvée – mais pour « association de malfaiteurs », autrement dit pour avoir laissé ses proches démarcher en son nom le régime de Kadhafi.

On relaxe sur l’essentiel – financement occulte, recel de fonds publics libyens, corruption passive – faute d’éléments. Mais on condamne tout de même, histoire de donner un os à ronger au Parquet national financier. Une logique étrange : on n’a pas de preuves, mais on fabrique une culpabilité par ricochet.


La victoire de la présomption de culpabilité

La mécanique est connue : lorsqu’il s’agit de Nicolas Sarkozy, la justice française applique une règle simple – la présomption de culpabilité. Faute d’éléments solides, on invente une incrimination fourre-tout, « association de malfaiteurs », pour sauver la face. C’est un procédé politique avant d’être juridique, une façon de dire : « Nous n’avons rien trouvé, mais nous le punirons quand même. »

Pendant ce temps, tant d’affaires impliquant d’autres personnalités, bien en cour à gauche ou macronistes, dorment dans les tiroirs. Pas de zèle particulier contre les amis du pouvoir actuel, pas de démonstrations médiatiques, pas de jugements fracassants en direct. Mais contre Sarkozy, tout est permis : perquisitions spectaculaires, mise en examen, procès fleuve et condamnation tonitruante.

Un ancien président traîné dans la boue

Qu’on aime ou non Nicolas Sarkozy, qu’on ait voté ou non pour lui, il faut reconnaître une chose : jamais un ancien président de la République n’aura été traité avec une telle brutalité. La justice ne lui reproche plus un acte concret, mais un « laisser-faire », une responsabilité diffuse et morale, difficilement quantifiable. C’est un précédent dangereux : demain, n’importe quel responsable politique pourra être tenu coupable de ce qu’auront fait ses collaborateurs, sans preuves directes, sans argent retrouvé, sans bénéfice établi.

Le PNF, bras armé politique

Créé sous François Hollande, le Parquet national financier a depuis montré son acharnement sélectif. Toujours prompt à s’acharner sur les figures de la droite, il se montre beaucoup plus discret quand il s’agit d’examiner certains dossiers gênants pour la gauche ou pour la macronie. Dans cette affaire, il avait réclamé une condamnation exemplaire pour Sarkozy, en le présentant comme bénéficiaire de fonds libyens. Or, le tribunal l’a relaxé sur ce point. Le PNF a perdu, mais l’image est sauvée : Sarkozy est tout de même condamné. Mission accomplie.

Un procès politique, pas judiciaire

Il faut appeler les choses par leur nom : nous assistons à un procès politique. Derrière les robes et le langage feutré, c’est bien la volonté de clouer au pilori un ancien président honni par l’establishment. Sarkozy, qui avait osé bousculer l’ordre établi, qui avait incarné une droite sans complexe, paie aujourd’hui cette audace. Peu importe que le financement libyen ne soit pas démontré, peu importe que les accusations initiales s’effondrent – il fallait sa tête, et ils l’ont obtenue.

La justice en otage de l’idéologie

Le symbole est terrible pour la France. Dans un pays où la dette explose, où l’insécurité progresse, où la souveraineté est bafouée chaque jour un peu plus, nos juges trouvent le temps et l’énergie pour instruire sans fin le procès d’un ancien président. Voilà à quoi servent nos institutions : régler des comptes politiques sous couvert de droit.

Pendant que l’État renonce à expulser les délinquants étrangers sous OQTF, pendant que des criminels multirécidivistes bénéficient de la mansuétude des tribunaux, la justice française réserve sa rigueur maximale à Nicolas Sarkozy. Le citoyen n’y voit plus de logique, seulement l’odeur d’un acharnement.

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