La carrière politique de Manuel Valls, qui avait pourtant « si bien commencé », a commencé à dérailler lorsqu’il a voulu devenir Calife à la place du Calife, avec le résultat que l’on sait. Puis, il partit en Espagne, il allait devenir maire de Barcelone. Patatras, nouvel échec. Ministre, peut-être ? Finalement, rien du tout. Un petit conseiller municipal de rien du tout. Toute honte bue, il déclare désormais son « amour pour la France », qui est désormais devenue sa « seule patrie ». Vous riez ? Nous aussi.

Dans un entretien avec le Parisien, l’ex-socialiste affirme qu’il existe de nombreux sujets sur lesquels son «expérience, (ses) prises de position, (ses) réflexions (et) ses propositions» lui «offrent, hélas ou heureusement, beaucoup d’occasions» d’aider l’exécutif. Il cite notamment «l’Europe, la lutte contre les populismes, l’engagement pour la démocratie, l’esprit républicain»… Et même «la laïcité», alors que son ancien ministre de l’Économie et lui semblaient pourtant «irréconciliables» sur cette question : cela avait été l’une des principales lignes de fracture entre eux lors du précédent quinquennat. […]

Il ne manquait plus que lui…

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