Selon Libération, « la décision unilatérale de durcir la politique d’octroi de visas est vécue comme une punition collective par la plupart des Maghrébins ». 

Dans les faits : le nombre de visas accordés aux Algériens et Marocains a été divisé par deux. Par ailleurs, une réduction plus modeste de 30% qui fut imposée aux Tunisiens a été levée le 31 août en raison d’une meilleure «dynamique sur la coopération migratoire et de mobilité» entre Paris et Tunis. 

Depuis un an, la question des visas empoisonne aussi bien les relations diplomatiques que la vie des Maghrébins, dont les liens (politiques, économiques, culturels, familiaux) avec la France sont très étroits.

Toujours selon Libération, près de 30 % de la population immigrée en France était originaire de ces trois pays en 2018, selon l’Insee. La France constitue par ailleurs la première destination pour les étudiants maghrébins désireux de poursuivre leur scolarité à l’étranger.

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