Le député Bordat (Renaissance) s’est fendu d’une question écrite au Secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Non seulement c’est un charabia à peu près incompréhensible – ce qui donne une idée de l’état neuronal du député, mais en sus, ce qui y est proposé est une pure ignominie.

Vous n’allez pas en croire vos yeux.

M. Benoît Bordat attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, sur la loi du 14 juillet 1920 qui définit que la République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme.

Cette fête oubliée a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la « délivrance d’Orléans ».

Si Jeanne d’Arc fut le symbole aussi bien de ceux qui ont souffert en captivité que de ceux qui ont résisté et de ceux qui ont contribué à défendre la patrie, c’est une célébration désuète. Le FN, parti national-populiste, s’est d’ailleurs associé à la cérémonie en 1979. 9 ans plus tard, le président du Front national a toutefois décidé que ce défilé frontiste aurait lieu le 1er mai.

Hormis la fête nationale française, également appelée 14 Juillet, instituée par la loi Raspail du 6 juillet 1880, au sein du calendrier commémoratif national, à l’exception de la fête de Jeanne d’Arc et du patriotisme, chacune d’elles vise à préserver la mémoire des conflits du vingtième siècle.

De ce fait, il lui demande l’intérêt de converser cette cérémonie dans les dates commémoratives, qui ont largement pour but d’honorer la mémoire de ceux qui ont combattu pour défendre les valeurs de la République, de rendre hommage à toutes les victimes des guerres mais aussi de transmettre la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations.

À toutes fins utiles, on peut – en restant poli – entrer en contact avec le député Bordat via ses coordonnées publiques officielles :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/deputes/PA793500

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