À leur tour, les cadres optent pour le vote RN

Illustration : LLP

On les disait imperméables. Trop diplômés, trop « insérés », trop urbains pour succomber à l’appel du bon sens. Les cadres, classe moyenne supérieure, refuge de la modération molle et du vote utile pour des partis qui ne les représentent plus depuis vingt ans. Et pourtant, ils viennent. Par grappes discrètes mais de plus en plus nombreuses, ils franchissent le pas. Ils votent Rassemblement national.

Le RN, choix naturel de ceux qui paient pour tout, et ne reçoivent rien

Ceux qui se lèvent tôt, travaillent tard, payent leurs impôts sans tricher, croyaient naïvement qu’en jouant le jeu, ils seraient protégés. Ils ont cru à la République des diplômes, à l’école publique, à la méritocratie. Ils ont cru que leurs enfants pourraient faire mieux qu’eux. Mais aujourd’hui, ils regardent la réalité en face : leur situation stagne, leurs perspectives se rétrécissent, et leurs efforts ne sont plus récompensés.


Le « pacte républicain » a été brisé. Par ceux qui d’un côté planifient la mondialisation dans des salons dorés, et en même temps distribuent subventions, logements, allocations, parfois même une impunité, au nom de prétendues « urgences sociales » à de bien étranges citoyens. Entre les deux, il y a Nicolas. Cadre, imposé jusqu’à l’os, méprisé par les élites, envahi par les conséquences de leurs politiques.

Le déclassement social, catalyseur d’un réveil politique

Ce ne sont pas des extrémistes. Ce sont les plus raisonnables d’entre nous. Mais quand l’école de votre enfant devient une annexe du chaos, quand vos impôts financent l’insécurité, quand vos quartiers changent à un rythme qui ne dit pas son nom, et quand vos diplômes ne suffisent même plus à acheter 40 m² dans une banlieue morose… que vous reste-t-il, sinon reprendre le contrôle par les urnes ?

Le RN ne fait plus peur. Il rassure. Il incarne l’ordre, le respect, la défense de ceux qui produisent, créent, élèvent, et n’en peuvent plus d’être les dindons d’une farce multiculturelle et fiscale. En 2024, 20 % des cadres ont voté pour lui. Et ce n’est qu’un début.

Le masque tombe : ce ne sont pas des nantis, ce sont des sacrifiés

On parle beaucoup – et on a raison – des ouvriers, des invisibles, des gilets jaunes. Mais les cadres de 2025 vivent un autre genre de relégation : celle du déclassement humiliant. Ils étaient la vitrine de la France qui marche. On en a fait des fantassins anonymes de la bureaucratie, des rouages interchangeables dans des organisations sans âme. Ils sont seuls, désorientés, et surtout trahis.

Tristes héros d’un pays qui fabrique des Bac+5 pour les envoyer sur des postes déqualifiés. Victimes d’un système qui valorise la médiocrité, donne le Bac à tous ceux qui le demandent, et méprise l’exigence. Et qui, pour couronner le tout, leur explique qu’ils devraient se taire, parce que « privilégiés ».

Le vote RN comme vote de survie identitaire et sociale

Qu’ils soient enseignants désabusés, ingénieurs pressurisés, ou cadres de la fonction publique enfermés dans un management kafkaïen, ils ont compris. Compris que contrairement à ce que la doxa France Télévisions essaie de leur faire croire, le RN ne représente pas la haine, mais l’espérance. L’espérance d’une France qui protège les siens. D’une France qui récompense l’effort. D’une France qui refuse de mourir en murmurant des slogans sur le vivre-ensemble pendant qu’on l’égorge.

Ce ne sont plus des électeurs RN par défaut. Ce sont des adhérents de cœur, lucides, décidés. Ils n’ont plus honte. Ils en ont marre d’être les vaches à lait de deux clientèles : celle des ultra-riches hors sol, et celle des assistés chroniques.

Un basculement silencieux, mais irrésistible

Ils ne l’avoueront pas forcément à la machine à café. Mais ils votent bien. Ils votent pour la seule force politique qui dit tout haut ce qu’ils vivent tout bas. Ils votent pour celle qui, demain, leur rendra ce qu’on leur a volé : la dignité de mériter sa place, la fierté d’être Français, la certitude que leurs enfants vivront mieux qu’eux.

Ils sont le maillon oublié de la nation. Ils sont en train de devenir la colonne vertébrale de la reconquête.

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