Jean-François Copé : “Si Macron ne part pas, ça finira très mal”

Illustration : LLP

C’est une parole qui résonne comme une évidence et que beaucoup de Français murmurent déjà : Emmanuel Macron doit partir. Invité du « Grand Jury » ce dimanche, Jean-François Copé a dit tout haut ce que l’opinion pense tout bas : le président n’a plus de majorité, plus de légitimité, et la France ne peut plus tenir deux ans de plus sous ce régime à bout de souffle.

La Ve République à l’agonie

Depuis la reconduction laborieuse de Sébastien Lecornu à Matignon, chacun voit bien la mascarade : des gouvernements fragiles, sans majorité, incapables de réformer ou de décider. Copé rappelle une évidence institutionnelle : « Sous la Ve République, tout fonctionne avec un président et une majorité. Sans majorité, rien ne fonctionne. » Or Macron, privé d’assise parlementaire, n’est plus qu’un président suspendu, s’accrochant à son fauteuil comme à une bouée percée.


Le départ inéluctable

Le maire de Meaux le dit sans détour : Macron doit programmer son départ après les municipales de mars 2026, « dernier point de stabilité de la République ». Faute de quoi, prévient-il, « cela se terminera très mal », évoquant même le risque d’une crise des marchés violente.

En clair : si Macron s’entête, la République s’effondrera sous le poids de ses propres contradictions, et c’est la France qui paiera la facture.

Une droite qui hésite encore

Pendant ce temps, à droite, on se déchire encore sur la ligne à suivre face au naufrage macroniste. Retailleau refuse de participer au gouvernement Lecornu 2, préférant un soutien “texte par texte”. Wauquiez joue à contre-emploi et brouille le message. Résultat : les Français voient une droite divisée, là où il faudrait incarner une alternative claire. Copé, lui, appelle à « élargir » et à « clarifier ». Mais combien de temps faudra-t-il pour que LR sorte enfin de ses contradictions ?

Macron, problème numéro un

Quoi qu’il en soit, le constat est limpide : Macron est devenu le problème, et non plus la solution. Sa présidence est paralysée, sa majorité évanouie, son autorité réduite à des coups de menton vides. Comme le dit Copé, tenir jusqu’en 2027 dans ces conditions est « impossible ».

La conclusion s’impose : la France a besoin d’air, de stabilité et de vérité. Macron s’accroche, mais plus il reste, plus il fragilise le pays. Qu’il parte, et vite : ce serait le premier service qu’il rendrait enfin aux Français.

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