Des gendarmes français lacèrent un bateau de migrants sous les applaudissements de Londres : vers une nouvelle doctrine de dissuasion ?

Photo : X.com /@addicted2newz

Les images sont saisissantes. Cruelles pour certains, nécessaires pour d’autres. Vendredi matin, sur une plage proche de Boulogne-sur-Mer, des gendarmes français ont lacéré au cutter un bateau pneumatique déjà à demi-rempli de migrants, sous les caméras de la BBC. Dans l’embarcation : des hommes, des femmes, des enfants. Objectif ? Empêcher une nouvelle traversée illégale de la Manche.

Londres applaudit. Paris assume. Les associations crient au scandale

L’intervention a immédiatement déclenché une salve de réactions politiques et médiatiques. Tandis que certains dénoncent une méthode « brutale », le gouvernement britannique y voit une avancée décisive dans la lutte contre les passeurs. Le porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a salué « un moment important » et s’est réjoui de voir enfin la France durcir le ton : « Ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche. »


Une nouvelle doctrine dictée par l’urgence migratoire ?

Depuis plusieurs années, les traversées illégales de la Manche explosent, défiant les dispositifs déployés des deux côtés du détroit. Sur les six premiers mois de 2025, plus de 20.500 personnes ont franchi les flots vers l’Angleterre, un record jamais atteint auparavant. Pendant que les passeurs organisent des embarquements dans l’eau, loin des plages surveillées, les autorités sont de plus en plus démunies face à cette nouvelle stratégie.

En réponse, le Royaume-Uni pousse Paris à modifier la doctrine d’intervention de ses forces de l’ordre. Objectif : pouvoir neutraliser les embarcations avant qu’elles ne prennent le large, car une fois en mer, le droit international impose aux États de n’intervenir qu’au titre du sauvetage.

C’est dans ce contexte qu’intervient l’opération filmée vendredi : crever un bateau à quelques mètres du rivage afin d’empêcher un nouveau départ, jugé illégal, risqué et orchestré par des réseaux criminels.

Une dissuasion efficace ou une dérive ?

La préfecture des Hauts-de-France a justifié l’intervention par le risque immédiat pour les passagers, évoquant la fragilité de l’embarcation et un danger réel pour les personnes déjà dans l’eau. Aucun blessé n’a été à déplorer, mais les images, violentes, choquent une partie de l’opinion. Certains y voient une nécessaire fermeté ; d’autres une atteinte aux droits humains.

Ce débat est révélateur d’un basculement politique en Europe. La gauche moraliste s’indigne, mais les peuples, eux, n’en peuvent plus d’un laxisme migratoire qui déborde. Le contrôle des frontières est devenu un impératif électoral.

Quand l’humanitaire devient une arme contre les États

Des ONG s’offusquent. Des images de migrants en larmes font le tour des réseaux. Et pendant ce temps, les passeurs se frottent les mains, capitalisant sur chaque faille, chaque inertie, chaque doctrine trop timorée. Le réel est implacable : la fermeté est désormais la seule option qui reste aux États souverains.

Le Royaume-Uni a parlé. La France commence à écouter. Et les opinions publiques, de plus en plus lassées par l’inaction, pourraient bien exiger davantage encore. Il en va de la sécurité, de la souveraineté, et d’une question que plus personne n’ose poser : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour empêcher le chaos migratoire de devenir notre quotidien ?


NDLR : 05/07/2025 00:34 / Correction des deux mentions de « Policiers » en « Gendarmes »

guest
17 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires


La lettre patriote