17h29, 17 juin 2025. Une heure à marquer d’une pierre blanche, ou d’un gilet jaune. À cette minute précise, l’Assemblée nationale, dans un éclair de lucidité rare, a voté l’adoption de la loi de simplification de la vie économique. Une banalité ? Non : cette loi enterrant les Zones à Faibles Émissions (ZFE) aura eu l’effet d’un grand coup de latte dans les rotules de l’écologie punitive… et d’un magistral soufflet pour Emmanuel Macron, l’homme qui confond brainwashing et pédagogie.

À force de jouer au plus fin, les disciples du progressisme climatisé viennent de se faire renverser par la réalité. Voter contre leur propre projet de loi parce qu’il contenait un amendement RN ? Quelle habileté politique ! Résultat : les ZFE sont rayées du code de l’écologie. Ces zones absurdes, où seuls les bobos en trottinette pouvaient respirer librement, rejoignent enfin la poubelle de l’histoire.

Macron, l’écologie et l’arrogance dans le mur

Souvenons-nous du président, qui, quelques jours plus tôt, pérorait sur le « lavage de cerveau » des automobilistes et appelait à « tenir bon » face aux résistances. Un héros, un vrai, qui voit des séditieux dès qu’un garagiste du Cantal ose râler contre une norme européenne. Mais ce mardi, le roi du théâtre présidentiel s’est retrouvé nu sur la scène parlementaire. C’est Pierre Meurin (RN), et non Élisabeth Borne, qui a donné le la. Et le pays a suivi.

Des gueux aux gosses, tout le monde respire mieux

La victoire n’est pas qu’un revers pour la macronie : c’est aussi une gifle pour la caste techno-verte, qui rêvait d’un pays où l’on ne roule qu’en Tesla à crédit. La France périphérique, elle, n’a pas les moyens de s’offrir des voitures éco-lustrées. Elle bosse, elle trime, elle râle. Et ce 17 juin, elle a gagné. Le diesel familial ne sera pas interdit d’entrée dans sa propre ville. Miracle.

Le vote est historique, mais il n’est peut-être que le début. À écouter Alexandre Jardin – qu’on n’attendait pas forcément là – ce combat contre les ZFE annonce une reconquête plus large : celle de la souveraineté énergétique, de la protection du pouvoir d’achat, et plus largement, du bon sens contre l’idéologie. Les mots changent de camp. Désormais, c’est à droite que l’on entend « convergence des luttes » ou « le combat continue ».

Quand des élus RN, LR, centristes, indépendants et même macronistes dissidents s’unissent pour balayer l’un des symboles les plus honnis de la France d’en haut, il se passe quelque chose. Ce n’est plus une simple opposition parlementaire. C’est une révolte du pays réel.

Et si Macron continue à parler de « brainwashing », qu’il se rassure : ce 17 juin, c’est la réalité qui a rincé les cerveaux de ses stratèges écolos.