Réagissant à la décapitation islamique d’un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, le ministre Jean-Michel Blanquer n’a eu qu’un mot à la bouche : république, république, république, oubliant par là-même le seul mot qui compte : France.

Les hérauts de la république ferait pourtant mieux de faire profil bas : ce même 16 octobre, il y a un peu plus de deux siècles, c’est cette république, justement, qui coupait la tête de la reine Marie-Antoinette. De l’aveu même des républicains – dont, on l’a compris, je ne suis pas – la république ne pouvait se fonder que sur la mort du roi et de la reine, se fonder sur des têtes coupées.

La république annihilatrice qui n’a eu d’autre objectif récurrent que d’abattre le christianisme a créé un vide spirituel béant et se trouve conséquemment aujourd’hui confronté à un projet politique – étiqueté « religion » – auquel elle ne sait pas répondre. La barbarie républicaine ne sait pas comment se battre contre la barbarie islamique.

J’ai regardé ce pauvre Emmanuel Macron fixer la caméra pour dire « ils ne passeront pas », alors qu' »ils » sont déjà là depuis belle lurette… J’ai regardé ce pauvre Emmanuel Macron, un gamin d’une quarantaine d’années, complètement dépassé par les enjeux, les événements, incapable de dire les vrais mots, incapable de comprendre ce qui se passe véritablement dans le pays, incapable de prendre les décisions nécessaires…

Si l’exécutif veut vraiment éviter la guerre intérieure, il devra passer des mots aux actes. Il y a malheureusement fort à parier que ceci restera un voeu pieux. Pour se protéger, le peuple de France ne pourra alors plus compter que sur lui-même. La pire des solutions.

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