Waldemar Kita et son “dérapage” : saluer l’intégration des Brésiliens chrétiens devient suspect

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Un trophée remis, une poignée de main, et une phrase glissée à l’oreille de Marquinhos, capitaine du PSG : « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous êtes bien intégrés en France, et en plus de ça vous êtes chrétiens. » Waldemar Kita, président du FC Nantes, pensait son micro coupé. Il ne l’était pas. Aussitôt, les réseaux sociaux se sont enflammés, dénonçant un “dérapage raciste”. La chaîne Ligue 1+, qui avait diffusé la séquence, s’est empressée de la supprimer.

Mais de quoi parle-t-on exactement ? D’un dirigeant de club qui, loin d’attaquer qui que ce soit, louait au contraire une communauté étrangère pour sa capacité d’intégration, tout en soulignant la proximité culturelle et religieuse avec la France. Si c’est cela le “racisme” selon la nouvelle police de la pensée, alors le mot n’a décidément plus aucun sens.


Le plus révélateur dans cette polémique n’est pas la phrase de Kita, mais la réaction qu’elle a suscitée. Dans un pays façonné par quinze siècles de civilisation chrétienne, affirmer qu’une foi commune peut être un facteur d’intégration devrait relever de l’évidence. Or, aujourd’hui, ce simple constat est interdit. On peut vanter toutes les différences, glorifier toutes les “diversités”, mais surtout pas rappeler que le christianisme a constitué, et constitue encore, un ciment naturel entre peuples.

Le paradoxe est flagrant : Waldemar Kita n’a pas stigmatisé, il a valorisé. Ce n’est pas une exclusion qu’il a exprimée, mais une inclusion. Et pourtant, le voilà cloué au pilori pour avoir rappelé, en creux, que la France n’est pas une page blanche et que certains héritages culturels et religieux favorisent l’intégration mieux que d’autres.

En réalité, cette affaire en dit long : ce n’est pas Kita qui a “dérapé”, c’est une société entière qui ne tolère plus qu’on assume ses racines chrétiennes.

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