C’est un vote que l’Histoire retiendra — et que les Français attendaient depuis plus d’un demi-siècle. À une voix près, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de résolution du Rassemblement national visant à dénoncer l’accord migratoire de 1968 entre la France et l’Algérie. Oui, ce texte inique, anachronique, humiliant, qui accordait aux ressortissants algériens un régime préférentiel d’entrée et de séjour, vient de vaciller sous le poids du bon sens national. Et voilà Emmanuel Macron et son gouvernement pris de court, muets, désemparés, empêtrés dans leurs contradictions diplomatiques.
Le cordon sanitaire s’effondre, la France respire
Il y a quelques mois encore, les mêmes bien-pensants moquaient le RN, persuadés qu’aucun de ses textes ne passerait jamais le couperet de l’Assemblée. Et pourtant, ce jeudi 30 octobre 2025, le mur a cédé. Le « bloc central » — cette alliance de circonstance entre Renaissance, Horizons et la gauche de confort — a vu ses fissures éclater au grand jour. Les députés Les Républicains et plusieurs élus d’Horizons ont choisi la cohérence, préférant le camp de la France à celui de la soumission. Le cordon sanitaire s’est brisé, et avec lui s’effondre l’hypocrisie politique qui paralysait notre Parlement depuis des années.
Un camouflet magistral pour Emmanuel Macron
À l’Élysée, on garde le silence. Forcément : c’est une défaite totale pour Emmanuel Macron, qui rêvait d’une reprise du dialogue avec Alger après le départ de Bruno Retailleau du gouvernement. Le chef de l’État espérait amadouer le régime de Tebboune à coups de sourires et de concessions ; il récolte un désaveu parlementaire cinglant. Ce vote, c’est le peuple français qui parle à travers ses représentants : assez de complaisance, assez d’humiliations, assez de cette diplomatie du renoncement où Paris s’excuse pendant qu’Alger insulte.
Le nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, homme du compromis mou, croyait pouvoir « renouer le dialogue » en pliant l’échine. Résultat : la majorité explose, la France se redresse, et les Algériens observent, médusés, une nation qui retrouve enfin un peu de sa fierté.
Un symbole plus fort que toutes les excuses
Certes, la résolution n’a pas de valeur contraignante — pour l’instant. Mais son poids politique, lui, est colossal. Car ce vote, c’est la première fissure institutionnelle dans le mur de culpabilité que la gauche et le macronisme ont bâti autour de la relation franco-algérienne. Pendant cinquante-sept ans, l’accord de 1968 a servi d’alibi à tous les déséquilibres migratoires, de justification à toutes les lâchetés administratives. En le dénonçant, même symboliquement, la représentation nationale vient de dire haut et fort : la France n’est plus tenue de s’excuser d’exister.
Le triomphe du réalisme sur la repentance
Bruno Retailleau peut savourer une revanche éclatante. Quant à Marine Le Pen et ses députés, ils signent une victoire politique majeure : celle d’un bon sens redevenu audible, d’un patriotisme décomplexé, d’une droite qui assume enfin ses mots et ses actes.
Face à un exécutif paralysé par la peur de froisser Alger, le Parlement français a osé faire ce qu’aucun gouvernement n’avait eu le courage de faire depuis 1968 : affirmer la primauté de la souveraineté nationale. Ce n’est pas seulement un vote, c’est un signal : la France se remet debout.
L’honneur retrouvé
Emmanuel Macron voulait « reconstruire le lien » avec l’Algérie. Il devra désormais reconstruire la confiance avec son propre peuple. Car ce soir, ce ne sont ni les diplomates ni les technocrates qui ont gagné, mais les Français, ces citoyens fatigués de voir leur pays courber l’échine devant des régimes qui le méprisent.
L’Assemblée nationale vient de rappeler que la France n’a pas à mendier le respect : elle le commande. Et si ce vote, arraché à une voix près, n’est encore qu’un symbole, il annonce peut-être une ère nouvelle — celle où la France cesse enfin de s’excuser d’être la France.
 
               				 
                
                
                
                                     
										
