Un article d’Economie Matin souligne le militantisme pro-éolien de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile de France et candidate à la candidature LR pour la présidentielle :

Le rôle déterminant de Valérie Pécresse dans la politique actuelle de pollution éolienne lors de son passage au gouvernement a été souligné récemment dans une enquête fouillée du magazine l’Incorrect, qui a publié en juillet 2021 un article édifiant dévoilant son rôle essentiel non seulement dans la mise en place des projets de centrales éoliennes aux large des côtes françaises mais aussi dans la commande d’éoliennes pour ces projets à Alstom Renouvelable puis GE Renouvelable dont le patron des deux entités successives n’était autre que Jérôme Pécresse, son mari.

Le quotidien souligne que son rôle ne compte pas se limiter au passé :

Lors de son déplacement récent à St Brieuc pour aborder la question de la centrale éolienne prévue au large des côtes bretonnes, celle-ci indiquait que ce projet était mal ficelé et devait être repris depuis le début sans envisager le moins du monde la décision désormais attendue par les Français de l’arrêt définitif des centrales éoliennes au larges des côtes françaises et dans les terres. Sa position pro éolien est parfaitement incompatible non seulement avec l’aspiration des Français à voir s’arrêter le saccage de la France mais aussi au vu des enjeux géopolitiques majeurs de guerre économique entre la transition énergétique allemande et le modèle industriel décarboné nucléaire français que le monde nous envie.

Or, Valérie Pécresse l’affirme : « Elle veut sortir du nucléaire », répétant à l’envie les éléments de langages des promoteurs éolien et des ONG environnementales. Dans une dépêche de l’AFP, la Président de la région IDF devait s’engager en Ile de France à mettre en place 40% d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 100% en 2050 dans le souci de répondre à la décarbonation de la région par les énergies renouvelables. Elle devait préciser vouloir « tendre vers une région zéro carbone”, avec la promesse qu’en 2050, “on sera à 100% d’énergie renouvelable, on sera sorti du nucléaire … ».

Print Friendly, PDF & Email