Un candidat à la fonction suprême de président de la République française proclamant haut et fort qu’il préfère le communisme aux identitaires amène l’électeur à s’interroger sur les valeurs intrinsèques sous-entendues par une telle façon de penser.

Le communisme d’après l’Académie Française :

1 – Doctrine politique qui préconise l’abolition de la propriété individuelle et la communauté des biens.

2 – Dans la théorie et le vocabulaire marxistes, type de société où la lutte des classes aboutirait à la disparition de celles-ci, où la dictature du prolétariat conduirait au dépérissement de l’État et dans laquelle les biens seraient distribués à chacun selon ses besoins.

3 – Dans les États se réclamant du marxisme-léninisme, système politique, économique et social fondé sur la propriété collective des moyens de production et d’échange, et qui constitue, selon ses partisans, l’étape préparatoire à l’établissement du communisme tel que Marx l’a défini

Et, par analogie, les académiciens définissent l’identité culturelle d’un peuple comme l’ensemble des traits qui le définissent, tels que sa langue, ses mœurs, ses croyances. L’identité nationale n’est autre que la conscience d’appartenir à une nation en tant que telle. Etre « identitaire » c’est donc être attaché à la culture de son pays, à ses valeurs, ses traditions, son Histoire, la mémoire des Anciens morts pour nos libertés.

Déclarer que le communisme est préférable à un attachement aux valeurs de son pays, à sa culture plus que millénaire, à son Histoire, au souvenir des soldats, des résistants, de simples citoyens morts en combattant pour nos libertés ne peut que nous amener à nous interroger sur ce que pourrait devenir la France en cas d’accession à la fonction suprême de ce candidat ! Un tel candidat s’attachera-t-il dès son élection à mettre en place une politique fondée sur l’abolition de la propriété individuelle et la communauté des biens en favorisant la disparition des classes au profit d’une catégorie unique de citoyens ? Un lissage de toutes nos valeurs qui ne pourra qu’aboutir à la disparition de la Nation France.

On peut imaginer un candidat entraîné dans une dérive verbale, ne maîtrisant plus son discours dans le combat qu’il mène contre un adversaire menaçant son accession au siège convoité.

Si exprimer une telle idéologie doit mettre en garde contre cette candidature, ne sommes-nous pas en droit de nous interroger plus profondément sur l’existence possible d’un message subliminal exprimé consciemment ou inconsciemment mais néanmoins possible ? Quel message ? Gouvernance mondiale, nouvel ordre mondial… quelque soit l’appellation que l’on accorde à cette notion, il existe un courant idéologique que cherche à nous imposer une caste s’imaginant supérieure de par sa puissance financière : l’oligarchie anglo-saxonne composée par les grandes fortunes, les banques internationales et les multinationales. Son objectif est d’instaurer un libéralisme poussé à l’extrême par un total dérèglement des marchés en vue de s’en assurer la domination monopolistique, de détruire l’Etat-providence et le secteur public au seul profit du secteur privé.

La disparition des classes doit engendrer un véritable « lissage » culturel des populations et transformer chaque individu en un être aliéné aux décisions de cette caste dominante. Une forme de néo-marxisme, peut-être sans idée de goulag en arrière-pensée, mais un asservissement des peuples aux exigences de cette caste financière dominante avec des restrictions des libertés destinées à éliminer toute intention de controverse, de contestation voire de rébellion. Peut-on accepter de nous voir imposer un tel mode de vie alors que nos Anciens ont combattu pour nos libertés ? Peut-on imaginer vivre dans une France néo-marxiste, communiste dirigée par un tsar nouvelle génération ?

La France, la République, la liberté, la démocratie… ou le communisme ? Seule l’intelligence fera la différence de choix. 

Print Friendly, PDF & Email