Les nombreuses profanations d’églises catholiques de ces derniers jours ne portent pas seulement atteinte aux objets, aux symboles. Elles portent souvent directement physiquement atteinte à Dieu.

Il y a dans les églises catholiques ce qu’il n’y a dans aucun autre temple religieux : la présence réelle de Dieu, dans les hosties conservées dans le tabernacle. Régulièrement, comme poussés par un instinct démoniaque, les profanateurs – dont on pourrait pourtant aisément imaginer que leur culture limitée ne leur permet pas de savoir ce qu’est un tabernacle – commettent le sacrilège des sacrilèges en violant l’intégrité du ciboire caché dans le saint des saints. Les hosties sont répandues au sol, ou, pire, volées, potentiellement exposées aux pires outrages.

Profaner un lieu respecté par une communauté est toujours un acte barbare. Profaner un lieu religieux, de prière, ajoute la stupidité à la barbarie. Mais profaner une église catholique, seul lieu au monde qui recèle la présence réelle du Sauveur de l’humanité, la réalité tangible de Dieu, c’est une monstruosité sans nom.

Alors, bien sûr, il faut pardonner. Car ils ne savent pas ce qu’ils font. Enfin… est-on bien sûr qu’ils ne savent pas ?

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