C’est ce qu’indique une étude publiée cette semaine par le cabinet McKinsey.

L’étude, menée sur 984 banques à travers le monde, révèle en effet que 354 d’entre elles sont menacées de disparition. Il s’agit pour la majorité d’établissements bancaires d’Europe de l’Ouest (37%) et de pays développés d’Asie (43%).

McKinsey indique notamment que les banques ont connu une rentabilité d’environ 3,6% entre 2010 et 2018, contre 16,8% entre 2002 et 2007. Par ailleurs, 35% des établissements affichent une rentabilité moyenne de 1,6% sur les trois dernières années, alors que les meilleurs d’entre eux ont généré une rentabilité de 17,1%.

Les banques les plus fragiles disposent d’une dernière chance pour «se construire une taille significative via des acquisitions ou en restructurant leurs modèles d’activité avant qu’il ne soit trop tard», souligne le rapport.

 «Ce qui peut rendre particulièrement alarmiste, au-delà des enjeux industriels et stratégiques déjà connus pour les banques, c’est le ralentissement de la croissance. On pourrait arriver en bout de cycle», confie un senior partner chargé du secteur financier chez McKinsey et cité par Les Échos.

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