Les organisateurs transnationaux qui mettent en musique les manifestations #blacklivesmatter savent ce qu’ils font : ils tentent de déstabiliser nos démocraties, de préférence par la violence, en utilisant pour ce faire la juste indignation de chacun devant un meurtre odieux filmé par une passante.

La synchronisation internationale est visible jusque dans les slogans, qui ne sont de part et d’autre de l’Atlantique que des traductions les uns des autres.

La soeur Traore porte un tee-shirt sur lequel est écrit « sans justice, vous n’aurez jamais la paix », pendant que les Américains scandent « no justice, no peace ». C’est un peu comme avec les tubes de Claude François : l’original sonne mieux.

Bref, ce mouvement révolutionnaire (on a vu une « chanteuse » en France aujourd’hui appeler au soulèvement armé – rien que ça – mais comme elle est de gauche, ça n’intéressera pas la justice) « prend » dans les pays à forte immigration africaine, mais curieusement, aucun bruit en Serbie, en Hongrie ou en Pologne. Étonnant, non ?

C’est à Londres que ça a un chouïa dégénéré ce soir. À tel point qu’un policier s’est pris un poing noir sur le visage. Gageons que son arrière-arrière-grand-père, probablement trop occupé à cultiver son lopin de terre, ne s’était pas opposé avec force suffisante à l’esclavagisme britannique !

Le rêve des fabricants d’indignation contrôlée, c’est le conflit racial. Mais nous savons tous que c’est bien heureusement impossible, puisque, comme chacun le sait, les races n’existent pas.

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