«Un édifice-jardin postant la mémoire des plantes heureuses de vivre ensemble et celle des humains achevant dans ce lieu la lutte incessante des croyances pour se reposer un peu.»

Il s’agit, donc, d’un vivre-ensemble comme nul ne l’avait encore imaginé. C’est ce qui manquait au tableau des délires du Monde Nouveau.

Le lieu de culte serait maintenu, ce qui est une bien généreuse concession. Mais une vigne serait plantée et la sacristie deviendrait «cave à distiller» pour produire le vin du culte. Un bassin au milieu de la nef, rempli de nénuphars, servirait pour les baptêmes. Et puis, il y aura aussi des palmiers, des fougères, des bananiers et du chanvre, bien entendu.

Cette hallucination, qui semble sortie de la tête d’un hippy des années ’60, enverra «au monde entier un message d’espoir». C’est donc cela l’espoir de nos jours. Quelle chute !

(J’apprends par la même occasion que le concours international pour le saccage de Notre Dame, voulu par les génies qui nous dirigent n’est pas fini. Le danger plane toujours.)

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