Un homme soupçonné d’avoir violé fin juillet deux patientes de l’hôpital de Nanterre, puis une fillette deux jours plus tard dans un autre quartier de la ville, a été mis en examen et écroué samedi, selon le parquet de Nanterre sollicité par l’AFP.

Il est 7h20 ce vendredi matin à la gare de Lyon à Paris lorsque des fonctionnaires s’approchent d’un homme assis qui se trouve dans le hall du RER en direction de la ligne 1 du métro pour le contrôler. « Ils lui ont demandé ses papiers d’identité mais il n’en avait pas », explique une source proche de l’affaire. Également sans adresse, le SDF donne tout même son nom et une rapide vérification permet aux agents de l’identifier comme un ressortissant congolais sous le coup d’un mandat de recherche lancé par un magistrat du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine).

« Un rapprochement avec son ADN a également permis de lui imputer le viol d’une enfant de 12 ans commis quelques jours plus tard à Paris », confie une source proche de l’affaire. Il est encore aujourd’hui entre les mains des enquêteurs de la police judiciaire et devrait être déféré au palais de justice ce dimanche matin.

D’après le journal «Le Parisien», qui avait révélé son interpellation, l’homme âgé de 27 ans, est de nationalité congolaise et sans domicile fixe. Il est soupçonné d’avoir violé deux patientes, âgées de 78 ans et de 70 ans, au sein de l’hôpital Max-Fourestier dans la matinée du 27 juillet, à trente minutes d’intervalle. Puis deux jours plus tard, une fillette de 12 ans dans le quartier Zilina-Chemin.

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