En octobre 2020, elle a apporté son soutien à Mila. En réponse, dans un premier temps, elle reçoit des insultes de type « sale pute ». Puis, ainsi que le rapportent nos confrères de la Gazette, les attaques de ces thuriféraires de « la religion de paix et d’amour » sont montées en puissance, jusqu’aux menaces de mort. « J’espère que tu vas mourir brûlée à l’acide » ou bien « tu vas finir la tête en moins comme ta copine Mila. »

Sur le réseau social Twitter, son compte a été usurpé. Le pirate a réussi à trouver son adresse grâce à des achats sur le web. Puis, son compte a été suspendu à cause de sa photo de profil. Elle y tenait la une du journal satirique Charlie Hebdo avec les caricatures de Mahomet.

Au départ, Floriane Gouget ne prenait pas trop à cœur ces pressions qui « s’arrêtaient aux réseaux sociaux. Tout cela ne me marquait pas. »

Mais, elle reçoit alors ce message : « C’est toi qui as insulté le prophète et habites à Avranches. » Elle a alors compris que cette histoire sortait du virtuel. « Je me suis dit c’est très réel. » Son adresse précise a circulé sur Internet.

Malgré le danger, la jeune femme ne veut pas se taire. 

Elle explique, toujours auprès de La Gazette : « C’est notre mode de vie qui dérange. Ils n’ont aucun scrupule à s’attaquer à n’importe qui. Je ne peux pas me soumettre à ces gens-là. » 

Print Friendly, PDF & Email