Le président américain a d’autres chats à fouetter que de s’occuper des relations franco-algériennes, et il n’a que faire ses tensions qui se sont accumulées entre les deux côtés de la Méditerranée. Pourtant, sans le savoir, il vient de faire en une journée une démonstration magistrale prouvant que l’un de nos problèmes avec le Maghreb peut être résolu en un instant, si nos hommes politiques avaient ne serait-ce qu’un demi-testicule en fonctionnement. Mais ça, c’était avant.

Résumons l’affaire, exemplaire.

En premier lieu, le bureau qui gère aux États-Unis l’immigration illégale a effectué quelques arrestations (principalement des membres de gangs), en vue de les renvoyer dans leurs pays d’origine, principalement en Amérique latine. Or, prenant exemple sur ce que fait l’Algérie avec la France, la Colombie a refusé d’accepter le retour forcé de ses propres ressortissants sur son sol.

La réponse de Donald Trump ne s’est pas fait attendre.

  • droits de douane de 25 %
  • interdiction de voyager
  • suspension des visas
  • inspections renforcées des douanes
  • autres sanctions financières.

Que croyez-vous qu’il arriva alors ?

En moins de 24 heures, la Colombie a inversé sa position, en annonçant même mettre sa flotte présidentielle à la disposition des retours.

Ce faisant, Donald Trump a écrit le manuel parfait de la négociation avec les États qui se moquent de nous. Et donc en premier lieu, l’Algérie. Il n’y a plus qu’à appliquer. On s’y met quand, Monsieur Bayrou ?