Kamala Harris a disparu. Disparu des écrans, disparu de X (ex-TwItter), disparu de la vie publique. La candidate démocrate n’a pas subi un échec, mais une humiliation, une Berezina, un effondrement. Présentée comme « la candidate métisse », elle a perdu 20% du vote noir en quatre ans.

Hier soir, regardant BFMTV, j’entendais les « journalistes » annoncer les victoires successives de Trump à coup de « ah, là c’est une mauvaise nouvelle… » Ça devrait nous scandaliser au plus haut point, mais en fait ça ne nous étonne même plus.

Le monde occidental était pour Kamala. Les médias occidentaux en avait fait une héroïne qui allait « défaire le mâle blanc ». Le monde occidental… sauf les États-Unis, les premiers concernés. Non, les Américains ne voulaient plus de délire woke. Non, les Américains ne pensaient pas que l’avortement était l’Alpha et l’Omega d’un projet politique. Non, les Américains noirs n’allaient pas voter en masse pour Kamala en raison de sa supposée couleur de peau. Non, le harcèlement judiciaire subi par Donald Trump n’allait pas effrayer les électeurs… peut-être même a-t-il eu l’effet inverse.

La vice-présidente, qu’on nous présentait comme « une femme qui connaît les dossiers » (phrase répétée à l’envi par tous les éditorialistes germanopratins qui n’ont aucune idée des dossiers en question…) n’était en fait qu’une hyène rieuse, sans substance, sans épaisseur, sans projet. Là, juste là, parce que son mentor avait les neurones qui lachaient.

Le réveil des peuples continue. Orban, Milei, Bukele, Meloni, et maintenant Trump pour la seconde fois… la démocratie est le dernier refuge du bon sens.

Le plus ironique dans cette histoire, c’est que comme toujours, plus la gauche applique ses pseudo-valeurs, plus la droite gagne les élections.

Ne boudons pas notre plaisir : exultons au milieu des larmes des wokes.